Parfois, certains s’y livrent. C’est pourquoi il a été utilement demandé au Gouvernement de donner des précisions sur sa façon de calculer le tendanciel.
Pardon d’être un peu long, mais je me suis peu exprimé jusqu’ici. Lorsque nous avons bâti la loi organique relative à la programmation et à la gouvernance des finances publiques, dans un bon esprit de collaboration – au bon sens du terme – avec le président Carrez, nous avions débattu de ce sujet en commission. Nous voulions faire référence à des évolutions tendancielles, mais nous savions qu’il existait plusieurs façons de les calculer : aussi jugions-nous utile de préciser la méthode utilisée, mais nous avions estimé que cela était quasiment impossible au vu des différences constatées et des positions de la commission.
Le procès que vous nous faites est donc un mauvais procès. Que nous ayons des débats sur l’utilité de telle ou telle mesure, sur telle ou telle orientation, c’est légitime et normal : ainsi va le débat démocratique, et nous ne serons pas d’accord. Mais que nous nous fassions des procès d’intention sur des points qui ont fait l’objet d’un consensus et qui peuvent donner lieu, à d’autres moments, à des discussions de spécialistes…