Quand M. Sansu affirme qu’il y a deux entrées, il se trompe ; pardonnez-moi, cher collègue. Il y a l’entrée fiscale – le quotient familial –, il y a l’entrée allocation universelle – les allocations familiales –, mais il y a aussi toutes les aides accordées aux familles en fonction du revenu et versées prioritairement à celles qui disposent d’un revenu modeste. En masse, il s’agit d’ailleurs de trois tiers à peu près comparables. Il convient de tout prendre en compte.
M. Lefebvre nous explique par ailleurs que la redistribution profite aux deux derniers déciles, mais ce n’est pas la conséquence du quotient familial, c’est la conséquence de la progressivité de l’impôt ! N’oubliez pas en outre tous les impôts pour lesquels aucun avantage familial n’est prévu. Vous parlez en permanence des différentes contributions, mais l’impôt sur le revenu est le seul dont le calcul permet de tenir compte de la charge familiale.