La prime à la naissance s'élève actuellement à 923 euros, quel que soit le rang de l'enfant. Avec cet article, le Gouvernement propose de maintenir ce montant pour le premier enfant, mais de le baisser à 308 euros – c'est-à-dire de le diviser par trois – à compter du deuxième enfant. Cela paraît aberrant ! Pouvez-vous nous expliquer le raisonnement du Gouvernement, monsieur le rapporteur pour avis ? Autrefois, on considérait que, jusqu'à deux enfants, les parents ne faisaient que leur devoir. Si l'on avait supprimé la prime à la naissance pour le premier enfant, j'aurais donc pu, à la rigueur, comprendre la logique de la mesure.