Je souhaite commencer cette réunion par une observation relative au rôle de notre assemblée. Cet après-midi, à chaque fois que j'ai défendu un amendement visant à réformer structurellement le financement de la sécurité sociale, M. le rapporteur m'a répondu qu'il nous fallait demander l'avis de madame la ministre. Or, l'Assemblée nationale a tout loisir de faire des propositions sans être à la remorque du Gouvernement. J'aimerais donc que, dorénavant, le rapporteur prenne des positions claires.