La solution de l'interlocuteur unique pourrait-elle être étendue à l'ensemble des prestataires, y compris aux pharmaciens qui, je le rappelle, doivent s'adresser à la fois aux caisses primaires d'assurance maladie (CPAM) et aux organismes mutualistes ? La mise en oeuvre du tiers payant, assez simple avec les premières, l'est un peu moins avec les seconds : les rejets ne sont pas rares, et ce sont désormais les CPAM qui auront à les gérer puisqu'il leur reviendra de rembourser les professionnels après avoir encaissé les sommes. A-t-on évalué le coût de fonctionnement, pour elles, de cette tâche particulièrement lourde ?