Intervention de Jean-Louis Roumegas

Réunion du 15 octobre 2014 à 16h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Roumegas :

D'autres mesures seraient en discussion, sur la table, dit-on. Mais sur quelle table ? En réalité, tout cela reste dans les limbes socialistes ; mais pour l'instant, sur la table des parlementaires, il n'y a rien, sinon des promesses. J'en ai parlé ce matin avec la ministre des affaires sociale : même si vos pistes étaient retenues, elles sont d'ores et déjà jugées insuffisantes par le Gouvernement. Les mesures qu'il a décidées resteraient, au moins pour partie afin d'atteindre l'objectif fixé en termes d'économies. Sur la méthode enfin, notre collègue Jean-Pierre Barbier a raison de dire que le Parlement n'est pas associé à la décision. Sous couvert de réforme de la politique familiale, il s'agit seulement d'habiller des économies.

Si l'on veut réformer la politique familiale ou sociale, nous sommes prêts à un débat global. Mais la présente discussion est biaisée, puisqu'elle prend pour point de départ une économie nécessaire de 700 millions d'euros. Telle est la feuille de route.

Pour l'heure, telle qu'elle est présentée, nous ne saurons cautionner une mesure aussi injuste, ni même participer à une réflexion globale dans un tel contexte. Peut-être un travail est-il en train de se faire entre le groupe majoritaire et le Gouvernement ; mais pour l'instant, cela ne concerne que vous, et votre conscience.

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