Sur la forme, nous pouvons trouver qu'il est bon de débattre au Parlement. Qu'il y ait du dialogue entre le Gouvernement et sa majorité, entre le Gouvernement et le Parlement, c'est même très sain. Alors qu'on remet en permanence les institutions de la Ve République en question, soyons fiers de débattre. Que le débat évolue plus ou moins sur la place publique parce que l'imbrication avec la presse et la société est très forte, cela ne me pose pas de problème.
Je me joins aux encouragements adressés à notre rapporteure Marie-Françoise Clergeau, à Martine Pinville et à la présidente de Commission, qui travaillent d'arrache-pied dans l'intérêt général. Tout le monde s'accorde sur la nécessité de réduire la dette – qui est énorme –, mais personne ne veut entendre parler d'augmentation des cotisations ou de modulation des prestations. Gouverner c'est prévoir, mais c'est aussi choisir !
S'agissant de la politique familiale de ce Gouvernement, il est important de rappeler quelques chiffres : 3 millions de familles ont bénéficié de la revalorisation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire en 2012 ; 300 000 familles bénéficient d'une couverture par CMUC ou par ACS, suite à un relèvement du plafond en 2013 ; 400 000 familles bénéficient sur cinq ans d'une hausse de 50 % du complément familial accordé aux familles modestes de trois enfants ou plus ; 700 000 familles bénéficient d'une hausse de 25 % sur cinq ans de l'allocation de soutien familial versée aux parents isolés, etc. Sans parler de la création de 275 000 places supplémentaires pour l'accueil de la petite enfance, de l'octroi de bourses aux étudiants, etc.