Intervention de Marie-Françoise Clergeau

Réunion du 15 octobre 2014 à 16h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Clergeau, rapporteurs :

Nous pouvons avoir la satisfaction commune d'être fiers de notre politique familiale. Si notre pays affiche un taux de fécondité stable, c'est parce que, les uns et les autres, nous avons cherché à faire en sorte que les vies familiales et professionnelles soient conciliables, notamment en développant les modes de gardes d'enfant. Nous voulons poursuivre dans cette voie, en accentuant l'effort envers les familles qui en ont le plus besoin. Une famille de deux enfants disposant de 10 000 euros de revenus mensuels ne va pas changer de mode de vie si on lui retire 60 euros. Une famille qui vit avec 1 200 euros par mois fera d'autres choix si elle est privée de la même somme. Il faut se poser des questions et les résoudre au fur et à mesure que la société évolue.

Monsieur Jacquat, il y a quelques années, vous avez relevé de onze ans à quatorze ans le seuil de majoration des prestations familiales. Reconnaissez que chaque majorité est amenée à faire des choix qui ne plaisent pas forcément à l'opposition. Cela n'a rien d'illogique.

Pour ce qui est du congé parental, la loi pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes proposait de le faire évoluer progressivement afin qu'il soit pris conjointement par les deux parents, à raison de dix-huit mois chacun. Ce scénario annoncé peut devenir réalité.

Aujourd'hui, vous ne connaissez pas toutes les mesures que je vais vous proposer – je regrette cette situation qui n'est pas de mon fait – et, si elles sont validées, je pense qu'elles vont vous surprendre agréablement. C'est pourquoi je souhaite que vous n'adoptiez pas ces amendements, et que vous attendiez mes propositions.

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