Il faut reconnaître que les errements sur le sujet rendent les choses compliquées. Olivier Carré a raison de dire qu’au-delà des aides financières qui doivent être abondées, l’organisation s’est complexifiée et que les contraintes liées à l’embauche d’un apprenti se sont alourdies. Je pense notamment aux pauses rendues obligatoires, à la participation aux frais de transport depuis ou vers le domicile, ou encore à la sécurisation. Ce dernier souci par exemple part évidemment d’un bon sentiment, mais finit par condamner les jeunes – je caricature quelque peu – à des tâches pas très motivantes comme le balayage, puisqu’ils ne peuvent plus ni utiliser une scie, ni monter sur un toit ! Voyez aussi l’habilitation des maîtres de stage : il faut désormais suivre des formations pour encadrer les jeunes !
Tout cela rend les choses très lourdes, au-delà de la question financière, qui reste un grand problème. Et c’est pour le résoudre que j’ai déposé, notamment avec ma collègue Eva Sas, cet amendement visant à une réduction d’impôt sur les sociétés égale à 500 euros par mois et par apprenti.