Je revendique souvent avec vous la nécessité de la stabilité de notre système, afin d’offrir à chacun des repères solides et permettre de retrouver la confiance. Cela étant, à force d’expliquer, dossier après dossier, qu’il ne faut toucher à rien, on va finir par tout pétrifier.
La différence entre les produits que j’ai évoqués et les autres est assez claire : il s’agit systématiquement de produits de seconde main, soit réutilisés en l’état, soit recomposés ou améliorés, quand même très différents de ce que l’on trouve sur le marché. En revanche, ces produits s’apparentent à ceux qui sont troqués en dehors de toute fiscalisation – car cela existe aussi, et à bien plus grande échelle que les transactions accomplies dans le cadre de la filière de réemploi.
Au niveau européen, le défi est en effet ambitieux et il y a, à mon sens, une réflexion importante à mener sur ces questions, en particulier sur la mutation économique. Je suis d’accord avec vous sur ce point tout en regrettant que l’on ne prenne pas la mesure de l’enjeu économique de ce sujet.