Je m'associe aux propos du rapporteur général sur l'exagération des exemples qui ont été donnés par nos collègues de l'opposition.
Il n'empêche, et vous le savez bien, chers collègues de la majorité, qu'il y a une légitime émotion, un légitime émoi chez certains salariés qui savent qu'il y aura une perte de pouvoir d'achat si nous restons au milieu du gué. Je vais m'expliquer en rapprochant deux chiffres concernant les classes moyennes et modestes. À la page 89 du rapport, il est indiqué que les salariés du premier décile – c'est-à-dire les smicards – vont devoir rendre en moyenne 165 euros. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)
Dans le même temps, le SMIC en valeur nette – c'est-à-dire hors inflation – n'a augmenté que de 0.6%, c'est-à-dire de 75 euros.