Intervention de Pascal Cherki

Séance en hémicycle du 17 octobre 2014 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 - projet de loi de finances pour 2015 — Après l'article 8

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Cherki :

Personne ne nie les efforts accomplis depuis 2012 par le gouvernement de gauche avec l’appui, voire sous l’impulsion de la majorité puisque c’est dans le cadre de débats budgétaires et de l’examen de la loi bancaire que cette disposition a été envisagée, après un travail conjoint entre le Gouvernement, la majorité et les associations – CCFD, Secours catholique, ATTAC – auxquelles je veux rendre hommage.

Ce que nous voulons, c’est pouvoir agir sur l’un des aspects les plus spéculatifs de l’action financière, à savoir les transactions dites intra-day, initiées et dénouées au cours de la journée.

Ces transactions font l’objet d’un débat en Europe et en France. Nous devons poursuivre notre démarche d’impulsion et de réforme permanente. Sauf si l’on nous dit que cette mesure entraînerait une perte de compétitivité des places financières, pourquoi ne pourrions-nous dire aux opérateurs financiers que le développement d’opérations ultra-spéculatives peuvent poser des problèmes, ou à tout le moins qu’elles doivent apporter leur contribution aux budgets des États et de l’Union européenne ?

Le Gouvernement s’honorerait en faisant un autre pas en avant et il ne serait pas contradictoire avec sa volonté d’harmonisation européenne.

Pour toutes ces raisons, nous devons adopter cet amendement qui adresserait un signe d’espoir à tous ceux qui, dans le monde, se battent contre la spéculation financière et pour que les États trouvent de nouvelles ressources publiques.

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