Sur ce sujet, je voudrais dire que même si nous ne cumulons pas, nous, nombre d’écologistes ont été élus locaux. C’est mon cas : ayant été longtemps maire adjointe de la ville de Clermont-Ferrand et vice-présidente de l’agglomération en charge de l’environnement, j’ai longtemps géré les questions de l’eau. J’ai ainsi souvent eu l’occasion de travailler avec l’agence de l’eau Loire-Bretagne qui, disons-le clairement, dispose de pas mal de moyens. Il a souvent fallu faire comprendre à un certain nombre de techniciens que les périmètres de captage étaient importants. Il a fallu les former, leur donner des habitudes qui sont aujourd’hui acquises. Mais nombre de communes, comme Clermont-Ferrand, ont pris de l’avance et n’ont pas attendu que cela devienne obligatoire pour faire le travail qui est aujourd’hui attendu.
Enfin, j’en suis désolée mais puisque l’on demande à tous un effort, les agences de l’eau peuvent faire cet effort de 175 millions sur trois ans, d’autant que, dans le même temps, leur travail avec les communes se déroule de mieux en mieux.