S’agissant de la question de la publicité et des ressources de l’audiovisuel public, M. de Courson le rappelait très justement et, à titre personnel, je rejoins plutôt son point de vue, ou en tout cas ce qu’il en a esquissé : cette décision n’a pas été prise par cette majorité et je ne vois pas pourquoi il faudrait aujourd’hui s’y tenir à tout prix. Le débat sur ce sujet est mûr : il existe des données, relatives notamment à l’avis des téléspectateurs sur la présence de la publicité après vingt heures. Nous n’allons pas aborder cette question à deux heures du matin, mais la représentation nationale est mûre pour l’aborder dans les prochains textes financiers, avec l’avis de la ministre de la culture, cela va de soi.
Faire contribuer nos concitoyens est une chose mais l’avantage acquis de la suppression de la publicité n’étant pas démontré, il faut aujourd’hui non pas revenir en arrière mais aller de l’avant en tirant les conséquences de ce qui a été décidé.