…parce qu’on voit là le résultat de deux années de chacune des majorités.
Plutôt donc que de parler d’explosion des déficits, peut-être pourrions-nous saluer l’ensemble des acteurs du monde de la santé, qu’ils soient politiques, personnels soignant ou patients. Peut-être pourrions-nous nous réjouir collectivement, sans chercher à savoir qui des uns ou des autres a le mieux agi, de ce qu’entre 2010 et 2014, les déficits des quatre budgets sociaux aient été divisés par deux. Poursuivre dans cette voie, en amplifiant le mouvement, à un rythme qui soit soutenable par l’ensemble des acteurs, est une nécessité.
Que nous n’ayons pas toujours réussi, les uns comme les autres, à atteindre les objectifs ambitieux que nous nous étions parfois fixés, est une réalité. En revanche, dire que les déficits de notre système de soins, de santé et de protection sociale explosent, pardonnez-moi, mesdames et messieurs les députés, mais c’est dire une ânerie ! Et c’est une manière de décourager et de décrédibiliser l’ensemble des acteurs, y compris la classe politique.
Quant à la CSG maintenant, vous dites, monsieur Barbier, que 460 000 retraités vont voir leur taux de CSG augmenter. Mais savez-vous que, du fait du curieux système qui veut que le passage du taux de la CSG de 3,8 à 6,6 % se fasse en fonction du montant de l’impôt sur le revenu qui a été payé, des centaines de milliers de retraités voient, d’une année sur l’autre, leur taux de CSG varier, dans un sens ou dans l’autre ?