Monsieur le député, vous avez fort bien résumé les enjeux de ce Conseil européen qui commence demain. C’est en effet un rendez-vous crucial, et pas un rendez-vous facile, parce que les pays européens ont des modèles énergétiques très différents. Ils doivent montrer leur force et leur capacité, le reste du monde les regarde et saura si l’Europe, au regard des enjeux de la conférence Paris Climat de l’année prochaine, aura la volonté, l’intelligence, la sagesse de se mettre d’accord sur des objectifs communs.
Il y a trois bonnes raisons pour que l’Europe réussisse à se mettre d’accord. D’abord, elle a une responsabilité à l’égard de la planète et elle doit préparer l’après-pétrole et l’après-charbon, avec l’objectif d’au moins 40 % de réductions des émissions de gaz à effet de serre. Ce sera demain la position de la France, qui sera d’autant plus en position de force que, grâce à vous, grâce à l’Assemblée nationale et grâce au vote de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, nous avons pris nos responsabilités, nous avons montré notre ambition écologique et nous avons fait en sorte de pouvoir être un pays leader au niveau européen pour obtenir ces objectifs.