Ma question s’adresse à M. le Premier ministre.
Le Conseil européen va se pencher sur le nouveau cadre d’action en matière de climat et d’énergie. Le groupe UDI s’interroge sur la place de la France dans ces négociations. La France a un rôle prépondérant à jouer : tous, dans cet hémicycle, nous en sommes convaincus.
La France, madame la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, a l’ardente obligation de continuer à être volontariste sur ce sujet.
En 2008, grâce au Grenelle de l’environnement, la France était en position de force : elle exerçait un véritable leadership qui a permis d’adopter le premier paquet climat-énergie. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que le débat sur la transition énergétique nous place dans une pareille position de force.
Nous sommes évidemment favorables au deuxième paquet climat-énergie, qui fixe de nouveaux objectifs à l’horizon 2030. Mais, madame la ministre, la teneur de votre réponse à nos collègues du groupe écologiste me conduit à douter du volontarisme du Gouvernement. Peut-être M. le Premier ministre pourra-t-il me rassurer sur ce point.
Ne le prenez pas mal, madame la ministre, mais j’ai l’impression que la maison continue à brûler et que vous êtes en train de sortir la toile de tente !