Je suis surprise, monsieur Accoyer, par votre vision du Parlement, que vous avez pourtant présidé…
Je voudrais simplement citer les propos qu’a tenus la semaine dernière M. Giorgi, président du Comité économique des produits de santé, dont je rappelle qu’il est l’instance chargée de conclure les accords avec les industriels : à la question de savoir s’il existe de nouvelles perspectives, M. Giorgi répondait qu’il faut d’abord davantage de lisibilité « pour les industriels et toutes les parties prenantes », y compris les financeurs et les usagers. « La place des usagers dans notre action », poursuivait-il, « sera forcément mieux prise en compte. Sur le dossier de l’hépatite C, nous avons engagé une concertation préalable avec les associations de patients », ce qui ne s’était jamais fait. Il indiquait également ceci : « l’accord-cadre doit aussi évoluer et s’adapter au contexte et à la réglementation ». C’est précisément l’objet de l’article 3 !