Le laboratoire Abbvie vient d’ailleurs d’obtenir aux États-Unis une autorisation de mise sur le marché pour un de ces produits.
M. Barbier insistait tout à l’heure sur la nécessité de trouver un équilibre entre le coût de l’innovation et le prix attribué. Mais il faut aussi en appeler à l’éthique, comme le souhaite M. Accoyer. En l’occurrence, s’agissant du Sovaldi, il ne s’agit ni de retour sur investissements, ni de recherche et développement. Le laboratoire a acheté une start up – en clair un brevet – pour laquelle il a payé 11 milliards de dollars et dont il veut s’assurer de la rentabilité. C’est pourquoi il discute les prix.