C’est une sacrée découverte que vous avez faite ! La précédente crise, qui remontait à 2008, n’avait pas arrangé les déficits.
Monsieur Issindou, lorsque l’on vous dit, en commission, que le déficit de la branche vieillesse des régimes de base devrait s’élever à 1,7 milliard en 2014, vous nous répondez que tout va très bien pour le moment et que l’on va attendre la suite. C’est comme cela que vous gérez l’ensemble des budgets : il y a des déficits, on va attendre la suite ; pas de réformes structurelles. Comme vous en avez vous-même fait l’aveu en commission, au cours des trois dernières années, le déficit de la branche vieillesse a été divisé par trois. Cela a été possible grâce aux réformes que nous avons eu le courage de mettre en oeuvre et que vous n’avez jamais votées. Aussi je crois que vous êtes bien mal placé pour nous donner des leçons sur le passé.