Si les membres du groupe socialiste décidaient de l’adopter, l’amendement du Gouvernement ferait tomber tous les autres. Il faut que chacun en ait bien conscience.
Je tiens à rendre hommage à M. Eckert qui a un « job » difficile car il est d’accord avec nous mais il est là pour tenir la position du Gouvernement. Rendons-lui hommage car il se trouve dans une situation difficile, s’agissant d’une affaire qui coûte 100 millions d’euros.
Je voudrais également rendre hommage au rapporteur Gérard Bapt pour sa grande loyauté à l’égard du Gouvernement, et ce n’est pas tous les jours que nous rencontrons une telle attitude.
Enfin, je rends hommage à Mme Pinville qui nous propose un rapport, si ce n’est un groupe de travail. Merci encore à M. Eckert pour avoir salué le plan Borloo et précisé qu’il était opérationnel et avait créé de l’emploi.
L’adoption de l’amendement no 964 rectifié du Gouvernement ferait tomber une série d’amendements qui avaient été adoptés à l’unanimité par la commission des affaires sociales et par la commission des finances, ce qui se produit très rarement.
Nous parlons, monsieur Eckert, de 100 millions d’euros, sur un budget global de 466 milliards d’euros. Si l’Assemblée nationale n’est pas capable d’adopter un amendement qui contient une mesure susceptible de créer des emplois, mes chers collègues, je ne sais pas à quoi nous servons.
Je comprendrai tout à fait, chers collègues de la majorité, vous êtes très nombreux ce soir, et parmi vous se trouvent quelques frondeurs et d’autres qui ne le sont pas.