La proposition de Conférence internationale inscrite dans les conclusions présentées par Joaquim Pueyo répond à l'objectif de traiter le problème des minorités. Je voudrais néanmoins souligner un point : les États-Unis, aujourd'hui à la tête de la coalition internationale, sont quand même les fauteurs de troubles au départ. La situation actuelle dans la région résulte en grande partie de mensonges de George Bush. De même, que le Royaume-Uni ait décidé d'intervenir aujourd'hui rapidement semble normal vu que lors de la première guerre du Golfe il était très allant pour l'intervention, alors que la France y était alors réticente. Le problème est que la Grande-Bretagne est souvent dans une position discordante par rapport à la France et à ses partenaires européens.
La référence à un mandat de l'ONU demeure quoi qu'il en soit essentielle : ces interventions n'ont lieu d'être que si un tel mandat existe. Enfin, il est parfaitement exact que les Kurdes se sentent aujourd'hui abandonnés : nous leur disons allez-y, défendez-vous, nous vous soutenons, mais nous ne leur donnons pas les moyens nécessaires pour cela. En conséquence, je soutiens tout à fait les propositions de conclusions qui nous sont présentées aujourd'hui.