Dans le texte de ma communication, je détaille la composition de la coalition internationale et l'apport des États européens. Il y a bien sûr également dans cette coalition des États non européens, jusqu'à l'Australie par exemple. Certains États apportent des aides humanitaires. La position des États du Golfe et des États arabes mérite des clarifications : les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite sont en première ligne, il y a le Qatar, il y a l'Égypte qui attend un mandat de l'ONU etc … Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, nous a prévenus que cette action de la communauté internationale sera de longue durée et que se posera à un moment la question de l'emploi de forces terrestres. Il faudra aussi que soit sécurisée une « zone tampon » entre la Turquie et la Syrie, dont la création vient d'être annoncée aujourd'hui.
J'ai quand même l'espoir que cette coalition poursuive les premiers résultats déjà enregistrés. Mais il serait bien d'étudier aussi les raisons pour lesquelles nous nous retrouvons maintenant face à quelque 30 000 djihadistes armés, avec des armes provenant de l'Irak ou de Libye… D'où viennent-ils et pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Il y a eu certes plusieurs raisons, dont les « printemps arabes », à la suite desquels des islamistes ont pu se regrouper…