Mme la ministre a parfaitement expliqué qu’il existe plusieurs systèmes d’aide, dont le dispositif de « l’aide aux indigents », même si je n’ai jamais aimé cette expression. Mais dans le cas des personnes les plus précaires, la situation est toujours extrêmement difficile. De par mon expérience dans des fonctions antérieures, je me souviens très bien de personnes sans moyens, pour lesquelles le décès était un drame humain et les obsèques un drame financier. Très souvent, elles vont au bureau d’aide sociale ou au centre communal d’aide sociale pour demander une aide.
Je reconnais que j’ai été un peu surpris de voir cette mesure introduite dans le cadre du PLFSS. Maintenant que la question est posée, il faudrait aussi penser, madame la ministre, à une articulation avec les services locaux d’aide sociale afin qu’il y ait une rationalisation, une mutualisation et surtout une information rapide des familles concernées.