Cet amendement est un peu particulier car il concerne les danseurs de l’Opéra de Paris. Comme vous le savez, ils sont mis d’office à la retraite à 42 ans. Ayant souvent commencé à danser très jeunes, ils sont, une fois arrivés à cet âge, fatigués par leur métier et leur carrière est nécessairement arrêtée. Cela se conçoit assez facilement, pour qui connaît cette profession.
Ils ne sont donc plus aptes à exercer leur métier d’origine mais, à 42 ans, on ne peut pas les mettre à la retraite : ce ne serait pas raisonnable. Ils se reconvertissent donc, après une formation, et reprennent une activité professionnelle.
Il paraît donc injuste de les laisser cotiser dans cette activité – car de toute façon, ils versent des cotisations, comme tous ceux qui cumulent emploi et retraite – sans que cela leur donne droit à de nouveaux droits. À 42 ans, il n’est en effet pas possible d’arrêter sa carrière professionnelle et de se contenter de la pension versée.
Il s’agit donc, dans ce cas tout à fait exceptionnel des petits rats de l’Opéra, d’autoriser les danseurs de l’Opéra de Paris à continuer à cotiser utilement après leur retraite.