Comme ancien membre suppléant du conseil d'administration puis du conseil de surveillance de l'Agence française de développement, je me suis toujours interrogé sur sa stratégie, et ce quelle que soit la couleur politique du Gouvernement. Les représentants des différents ministères y défendent souvent des positions différentes, voire contradictoires. En principe, il revient à la directrice générale d'imprimer une orientation claire. Mais, comme le souligne le projet de rapport spécial, les objectifs de la politique de développement peinent à être définis clairement, faute de transparence et d'esprit de responsabilité. L'Agence n'en demeure pas moins un instrument remarquable au service du développement, mais une moindre frustration s'exprimerait dans nos réunions annuelles si des objectifs bien ciblés étaient enfin définis.