Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 28 octobre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Drame de sivens

Manuel Valls, Premier ministre :

Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, monsieur le président Le Roux, la mort de Rémi Fraisse, jeune homme de vingt et un ans, sur le site de Sivens, est tragique. Ce qui s’impose en premier lieu à tous, vous l’avez rappelé, c’est la compassion pour la douleur de sa famille ; c’est la solidarité. Nous témoignons tous notre solidarité à cette famille. Comme vous le savez, le Président de la République a eu tôt ce matin le père de Rémi Fraisse au téléphone, pour lui adresser ce même message.

Vérité, vous l’avez dit, transparence, dignité et responsabilité : voici les messages que je souhaite à mon tour faire passer. Il me semble que nous devrions nous accorder sur ces principes simples. Quand la mort survient dans de telles circonstances, les principes de l’État de droit commandent que l’on recherche la vérité. La justice a été saisie. Elle a désormais besoin, faut-il le rappeler ? de sérénité pour accomplir les actes d’enquête et d’expertise qui sont indispensables. Je ne doute pas un seul instant qu’elle se prononcera en toute indépendance.

Monsieur Le Roux, l’État s’engage on ne peut plus clairement à ce que la lumière soit faite. Rien ne doit être caché : c’est la position du Gouvernement, et plus particulièrement celle de M. le ministre de l’intérieur, à qui je rends hommage pour son action et son sang-froid. Je n’accepte pas, et je ne le ferai jamais, les mises en cause et les accusations qui ont été proférées en-dehors de cet hémicycle à l’encontre du ministre de l’intérieur, qui a toute ma solidarité.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion