Dans la continuité du Premier ministre, j’aurai d’abord une pensée pour le jeune Rémi Fraisse, qui a perdu la vie à l’occasion des événements qui se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche. Quand on a la responsabilité qui est la mienne dans un gouvernement et qu’on est confronté à de tels événements, on ressent au plus profond de soi-même une blessure et une immense compassion pour les parents et les amis, qui sont aujourd’hui dans un incommensurable chagrin. Cette peine et ce chagrin nous obligent. Ils nous imposent un devoir moral : celui de la vérité.
Le Premier ministre a rappelé à l’instant que le Gouvernement était déterminé à faire en sorte que toute la lumière advienne sur ces faits. Je vous confirme que, dans la responsabilité qui est la mienne, sous l’autorité du Président de la République et du Premier ministre, je ferai tout, absolument tout, pour que l’on sache.
Des expertises seront rendues au terme des travaux conduits par la police scientifique et technique, à la suite desquelles je demanderai à ce qu’on engage une inspection administrative afin de déterminer la chaîne de commandement au moment de l’engagement de la force et de compléter le travail de la justice, pour corriger ce qui doit l’être.
Je voudrais aussi insister sur le travail réalisé par les forces de l’ordre. Quand on est contre la violence, on est contre toutes les formes de violence. On ne considère pas que certains devraient la subir de façon légitime : on est contre toutes les formes de violence. Je signale que 56 policiers ont été blessés et 81 procédures judiciaires ouvertes.
Le 29/10/2014 à 08:56, laïc a dit :
"Quand on est contre la violence, on est contre toutes les formes de violence. " Et donc on est contre la violence d'Etat qui refuse les référendums et la concertation populaire, ceci afin de faire passer de force ses ordres, le plus souvent influencés par les lobbies, qui eux n'ont rien de démocratique.
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