Monsieur le ministre Macron, votre politique économique de réforme pour la relance consiste-t-elle, d’abord, à trouver des boucs émissaires ?
J’en veux pour preuve votre charge contre les pharmaciens et les notaires. Les premiers concourent directement à la sécurité médicale de Français : avec les génériques, ils font gagner – madame Touraine le sait – 2 milliards d’euros à la sécurité sociale.
Contrairement aux grandes surfaces qui s’installent en périphérie, ce sont des commerces de proximité situés en centre-ville. Les officines couvrent tout le territoire.
Les notaires assurent la sécurité juridique des Français qu’ils conseillent, eux, gratuitement.