La réforme a supprimé 430 avoués. Certains ont été indemnisés, d’autres, qui arrivaient en fin de carrière, n’ont pas repris d’activité, et d’autres encore ont retrouvé la profession d’avocat qu’ils avaient pour certains abandonnée ou exercée pendant un temps. Mais j’aimerais que nous ayons une pensée pour les 1 800 salariés, dont un grand nombre sont restés sur le carreau. Nous avions évoqué en son temps la possibilité d’intégrer certains d’entre eux dans les effectifs de la magistrature, en particulier dans les services des greffes. Cette question mérite d’être étudiée à nouveau. Avis défavorable.