Je le fais aussi au nom des rédacteurs de la loi du 4 août 1981 portant amnistie à l’égard de ces mineurs. Une deuxième loi de 1984 leur avait permis de recouvrer une partie des prestations sociales dont ils avaient été privés. Je voulais le rappeler, comme ça, et m’associer à la quasi-totalité de nos collègues qui, aux côtés de la garde des sceaux, pensent qu’il n’est jamais trop tard pour rendre justice. Non, il n’est jamais trop tard pour rendre justice !
Je veux aussi indiquer, s’agissant des valeurs, qu’une juridiction, la cour d’appel de Versailles, a statué et a d’ailleurs fait droit à la demande. L’arrêt a été cassé compte tenu de la complexité des règles de prescription, mais c’est en référence à ce qu’indiquait la décision de la cour qu’il a été procédé aux évaluations.
Allez, chers collègues : élevons-nous ! Il n’est jamais trop tard pour que la justice passe.