Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, madame la députée Isabelle Attard, je vous rappellerai tout d’abord que les effectifs de recherche comprennent les chercheurs, mais aussi ceux qui exercent dans leur environnement, qu’il s’agisse des ingénieurs, des techniciens ou des personnels administratifs, que vous aviez oubliés. Ce sont eux qui sont chargés d’aller chercher les crédits, et non les chercheurs. Or, ces effectifs ne cessent d’augmenter depuis cinq ans, et singulièrement depuis deux ans. De même, le budget de l’enseignement supérieur et celui de la recherche ont été sanctuarisés, dans une période où, pourtant, les dépenses publiques – surtout celles qui obèrent le plus l’avenir des jeunes générations – doivent être réduites. Vous le voyez, le Gouvernement a fait de ce domaine une priorité !
Avec 8,8 chercheurs pour 1 000 actifs, la France se situe devant l’Allemagne et devant le Royaume-Uni pour ce qui concerne le nombre de chercheurs. La situation n’est donc pas celle que vous décrivez.
Si aujourd’hui nous éprouvons en effet des difficultés dans certains domaines, c’est à cause de la précarité engendrée au cours du quinquennat précédent,