Monsieur le député Guillaume Larrivé, malgré les imprécisions que contient votre question, elle m’offre l’opportunité de présenter une nouvelle fois aux parlementaires l’action que conduit le Gouvernement contre la radicalisation violente dans les prisons.
Cette action se situe sur plusieurs plans. En juin 2012, nous avons renforcé le renseignement pénitentiaire. En juin 2013, dans le cadre du plan de sécurisation des prisons, doté de 33 millions d’euros, nous avons créé de nouveaux emplois, renouvelé la formation initiale et continue et réorganisé l’ensemble du dispositif territorial.
Nos équipes pénitentiaires participent à l’Unité de coordination de lutte anti-terroriste, l’UCLAT, ainsi qu’aux états-majors de sécurité et au réseau européen RAN, pour Radicalisation Awareness Network.
Le renseignement pénitentiaire suit un certain nombre de prévenus et de détenus pour cinq motifs, parmi lesquels la criminalité organisée, le terrorisme et le trafic de stupéfiants.