Ma question s’adresse à M. Patrick Kanner, ministre de la ville, de la jeunesse et des sports.
Euro 1984, Coupe du monde de football 1998, Coupe du monde de rugby 2007 : les grandes compétitions sportives accueillies par la France ont été couronnées de succès et ont laissé un souvenir impérissable à des générations de Français.
L’Euro de football qui se déroulera du 10 juin au 10 juillet 2016 sur notre sol ne fera pas exception, c’est évident. Nous devons, monsieur le ministre, être à la hauteur d’un événement qui rassemblera 24 nations européennes pour une compétition exaltante. C’est vrai en matière sportive, et nos voeux de réussite accompagnent bien sûr l’équipe conduite par Didier Deschamps, mais cela doit aussi l’être dans les autres dimensions de la vie de nos concitoyens.
Chers collègues, jeudi 23 octobre, le 6ème comité de pilotage de l’Euro 2016 s’est réuni à Bordeaux. Des décisions importantes ont été prises pour parfaire l’organisation de l’Euro. Les retombées attendues pour nos territoires sont significatives. L’Euro 2016, c’est la rénovation de dix stades accueillant la compétition ; ce sont 2 milliards d’euros investis dans le secteur du BTP ; ce sont des créations d’emplois pour le bâtiment, le tourisme, les transports, l’hôtellerie, la restauration. L’Euro 2016, c’est une vitrine pour valoriser la France et ses atouts.
Monsieur le ministre, le Gouvernement a également décidé de profiter de cet événement pour favoriser l’aménagement du territoire et développer la solidarité. 20 millions d’euros y seront consacrés ; c’est tout le sens de la mobilisation de moyens exceptionnels en matière de service civique et de création de nouveaux équipements.
Monsieur le ministre, quelles conséquences tirez-vous de ces belles perspectives ?