… compte tenu de ses effets délétères sur nos finances publiques. L’honnêteté impose de le préciser.
Un des commissaires, en commission élargie, a parlé de « budget insincère » : nous n’en sommes, en effet, plus très loin.
Tout cela a bien entendu des conséquences. Avec ce ce budget que vous défendez, le niveau d’entraînement de nos troupes est inférieur aux normes de l’OTAN. À tel point qu’à titre d’exemple, nous avons appris au cours de nos auditions que l’Aviation légère de l’Armée de terre a instauré trois niveaux d’entraînement pour ses pilotes, le premier étant seulement réservé à quelques-uns, compte tenu des contraintes budgétaires que vous leur imposez.
Vous êtes également satisfait de n’avoir obtenu que 450 millions d’euros pour financer nos Opex, rappelant sans cesse à qui veut l’entendre qu’il vaut mieux faire financer le surplus de ces dépenses, qui se monte à plus de 650 millions d’euros pour 2014, par le budget général.
Mais vous oubliez de préciser, monsieur le ministre, que le budget de la défense paye 20 % de cette somme sur son propre budget.