Nous connaissons bien la position du groupe écologiste sur ce sujet, souvent exprimée par François de Rugy, comme lors de la commission élargie du 23 septembre. La commission des finances a examiné et repoussé cet amendement, en se référant à la loi de programmation militaire et en particulier à la doctrine française, qui prévoit le maintien de la double composante sous-marine et aéroportée de la dissuasion nucléaire, dans le cadre de ce que l’on appelle communément le « principe de la stricte suffisance ».
Souvent, le ministre rappelle la LPM, toute la LPM. Il vient de le faire à l’instant, et je le répète une nouvelle fois : la loi de programmation militaire actuelle suppose le maintien de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire. Tout cela avait été parfaitement défini lors de l’élaboration du dernier livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. J’appelle donc mes collègues à rejeter cet amendement.