Intervention de Jean-Jacques Candelier

Séance en hémicycle du 29 octobre 2014 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 - projet de loi de finances pour 2015 — Défense

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Comme je l’ai déjà expliqué, les députés du Front de gauche réfutent l’arme nucléaire. Cette dernière n’est pas la garantie ultime de notre sécurité ; bien au contraire, elle met nos soldats en danger. Comme nos collègues du groupe écologiste, nous dénonçons l’usage, en opération, du véhicule de l’avant blindé, vieux de quarante ans et vulnérable au moindre fusil-mitrailleur ennemi. La disproportion entre l’équipement nucléaire et l’équipement conventionnel est manifeste.

Le nucléaire défigure notre armée – c’est mon avis, monsieur le ministre. La conception du sous-marin nucléaire lanceur d’engins de troisième génération est une aberration quand la France, qui détient le deuxième espace maritime mondial, désarme au même moment cinq navires de surface.

Il faut faire de nouveaux choix, d’autres choix, pour notre pays, pour son rayonnement et pour la sécurité de nos soldats. La France doit se conformer au traité de non-prolifération, qui impose l’arrêt de la modernisation de nos arsenaux nucléaires et de la course au nucléaire.

Les amendements déposés par le groupe écologiste entendent diviser par deux la dotation allouée aux études en amont du nucléaire et supprimer la majeure partie des dépenses consacrées à la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire. Les députés du Front de gauche les soutiendront.

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