En France, les crédits de l'aide publique au développement sont en recul alors que d'autres pays, comme l'Angleterre, ont tenu leur engagement de consacrer à l'APD 0,7 % de leur revenu national brut (RNB).
Je suis particulièrement inquiète concernant l'aide en matière de santé. Une réorganisation de l'action publique est attendue et semble justifier des coupes dans ce secteur. Cet argument est-il recevable alors que sévit l'épidémie d'Ebola ? Pourquoi, par exemple, la France n'a-t-elle toujours pas versé sa contribution à GAVI Alliance, acteur essentiel en matière de vaccination ? Il semble que nous lui devons encore 22 millions d'euros.