Madame la députée, l’aide différentielle au conjoint survivant est d’abord passée de 900 euros à 932 euros et, conformément à l’engagement que j’avais pris devant la représentation nationale l’an dernier, elle va être portée au seuil de pauvreté. Je rappelle que selon l’INSEE, il est passé de 977 euros à 987 euros. Par conséquent, ce qu’il est convenu d’appeler dorénavant l’aide complémentaire spécifique au conjoint survivant sera de 987 euros. Je vous demande d’en prendre acte. C’est une réalité.
Second élément : pensez-vous un seul instant que j’aurais pris l’engagement, devant l’ensemble du monde combattant, d’augmenter d’un tel montant cette aide au conjoint survivant sans être sûr que l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre puisse le financer ? J’ai rappelé qu’en trois ans, les crédits qui lui sont attribués au titre de l’aide sociale ont augmenté de 16,5 %, et que dans le cadre de la refonte du dispositif, nous avons bien entendu les moyens de financer ce passage au niveau du seuil de pauvreté.
Je suis d’accord avec vous s’agissant des anciens combattants qui vivent en deçà du seuil de pauvreté, et tout à fait prêt à mettre en place un groupe de travail, à déterminer avec les parlementaires, pour prévoir dans la prochaine loi de finances une aide nouvelle les concernant. Voilà l’engagement que je prends devant vous.