Non sans quelque caricature, on a parlé d’« être à la hauteur », mais on ne peut pas nous accuser de choisir entre la cause prioritaire de nos anciens combattants et autre chose. Ce n’est pas ce que nous avons dit, cette majorité, M. le secrétaire d’État et moi-même. Ce qui est vrai, c’est que vous nous proposez une certaine dépense, avec cet amendement, et que, plutôt que de faire du saupoudrage, le Gouvernement a décidé de concentrer ses initiatives et son action sur la recherche de nouvelles avancées, sur des mesures nouvelles, qui ont été évoquées, dont les montants sont connus et qui auront une traduction concrète dans la vie de nos concitoyens.
Être à la hauteur, ensuite, c’est ne pas considérer, notamment pour l’action 167-01 – puisque Mme Dalloz en a parlé –, qu’on va améliorer la citoyenneté et la mémoire en amputant les crédits de la journée défense et citoyenneté. Ce sont des crédits importants, qui participent de la transmission de la mémoire et du partage citoyen.
Être à la hauteur, c’est être cohérent, être dans la vérité, loin de toute démagogie et de la caricature. Parce que la caricature, c’est la posture.