L’allocation différentielle, quel que soit son nom, devrait être étendue aux anciens combattants les plus démunis. Avec la hausse du coût de la vie et la baisse de leur pouvoir d’achat, ils sont de plus en plus nombreux sous le seuil de pauvreté. L’ONAC a déjà réalisé une étude afin de recenser les personnes susceptibles de bénéficier d’une allocation différentielle, sur le modèle de celle qui est attribuée aux conjoints survivants. Sur la base d’un effectif de 5 000 personnes, cela coûterait 5 millions d’euros. Après les rapports et les études, il est temps d’agir, tout de suite, sans attendre l’année prochaine, pour que plus un seul ancien combattant ne soit pauvre.
J’ai bien écouté les propos de M. le secrétaire d’État, et pris note de son intention de se pencher sur ce dossier l’année prochaine. Je l’en remercie, mais j’estime qu’il ne faut pas attendre davantage. Certains ne seront pas d’accord avec moi sur ce point, mais la France est un pays riche. En voici la preuve : on nous dit que c’est la crise, et qu’il faut réduire les déficits publics, mais on a quand même trouvé 41 milliards d’euros pour le patronat !