La rente mutualiste n’intéresse pas les nantis. Les anciens combattants ne misent pas spécialement sur la capitalisation, mais trop souvent, ils n’ont pas d’autre choix pour s’en sortir. C’est une manière d’assurer la réparation.
Après un âpre combat, nous avons réussi à faire reculer le Gouvernement l’an dernier, alors qu’il proposait de réduire l’abondement de la rente mutualiste, c’est-à-dire de réduire des droits acquis. Comme nous le savons, le plafond a été porté à 125 points d’indice en 2007, sans aucune augmentation depuis. Dans un contexte d’austérité forcenée, sous l’égide de l’Union européenne et des marchés financiers, je n’ai pas beaucoup d’espoir que ce plafond soit augmenté, ne serait-ce que d’un demi-point. Ce serait pourtant une première étape, monsieur le secrétaire d’État, pour atteindre les 130 points d’indice, promis depuis 2002, comme le rappelle l’Union fédérale des associations françaises d’anciens combattants, l’UFAC.
Je souhaite à nouveau, monsieur le ministre, entendre vos arguments et ceux de la majorité, à propos de cette revendication : porter le plafond à 130 points d’indice, et pour cela commencer cette année par le relever d’un demi-point.