Monsieur Candelier, je le répète, l’aide sociale octroyée par l’ONAC a augmenté de 16,5 % en trois ans. Dans le contexte budgétaire actuel, c’est une évolution très positive. Mme la rapporteure pour avis vient de le dire, le conseil d’administration, qui inclut l’ensemble des représentants du monde combattant, a voté un contrat d’objectifs et de performance avec le sens des responsabilités et en sachant, puisque je m’étais exprimé devant lui, que le projet de loi de finances prévoyait de porter l’aide différentielle au conjoint survivant à hauteur du seuil de pauvreté, soit 987 euros.
Pensez-vous un seul instant que le conseil d’administration de l’ONAC ait accepté cette mesure sans prendre ses responsabilités ? Je n’ai pas pour habitude de faire des annonces qui ne peuvent pas être budgétées. Je vous affirme donc que l’ONAC aura la possibilité, dans le cadre de la refonte de l’action sociale, de financer cette mesure nouvelle, sans que personne n’en souffre. Je vous invite à retirer votre amendement. À défaut, je donnerai un avis défavorable.