Je soutiens le Gouvernement, disais-je, et ce pour trois raisons. Tout d’abord, personne n’a jamais démontré l’intérêt des professions de foi reçues à domicile. Dans l’Union européenne, le secrétaire d’État l’a rappelé, il n’y a plus que deux pays, à part la France, qui pratiquent encore ainsi : la Lituanie, qui a deux millions et demi d’électeurs, et le Royaume-Uni, qui en a quarante-cinq millions, et on n’y constate pas une participation plus importante que dans les autres. Je crois donc qu’on pourra un jour franchir le pas.