Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’Etat, mesdames et messieurs les députés, mon intervention portera sur trois des quatre programmes de la mission « Action extérieure de l’État ».
Tout d’abord, le programme 105 : il est surprenant, pour ne pas dire stupéfiant, de constater que les crédits de l’action « Coopération de sécurité et de défense » baissent de près de 4 %. Notre collègue Alain Marsaud, grand spécialiste de cette question, a d’ailleurs déposé un amendement afin de rétablir le montant des crédits. Cette coupe est d’autant plus incompréhensible qu’elle rompt avec les ambitions sécuritaires de la France dans un contexte international instable et incertain. La France doit maintenir son rang au niveau diplomatique, dans les organisations internationales, les conférences et les autres grandes rencontres pour que son influence ne fléchisse pas, et ainsi prévenir les conflits.