Ce rappel se fonde sur l’article 58 alinéa 1 du règlement. L’hémicycle est vide : la politique étrangère de la France n’intéresse visiblement pas nos collègues. Nous en sommes coupables : il est parfaitement inadmissible, monsieur le secrétaire d’État, que l’on évacue la politique étrangère de la France en organisant ainsi nos débats : nous devons en débattre en séance publique.
Nos forces sont engagées sur de nombreux territoires étrangers et notre politique étrangère est la voix de la France. Or, je comprends que le ministre des affaires étrangères est absent car il accompagne le Président de la République au Canada – je ne pense pas que c’est pour acheter du gaz de schiste !