Je ne me laisserai pas porter par les mêmes élans que notre collègue Myard et souhaiterais simplement appeler à un peu de raison sur ce projet de conférence. Il est vrai qu’elle est très onéreuse mais, je l’ai dit tout à l’heure, la difficulté budgétaire a été lissée sur deux budgets. Il faut également tenir compte du fait que l’engagement financier demandé a quasiment été réduit de moitié. Cela nous ramène à des proportions beaucoup plus acceptables.
Je voudrais aussi rappeler l’impact économique et touristique qu’aura cet événement : la présence de 50 000 conférenciers à Paris aura un effet considérable sur toute l’industrie touristique, en particulier hôtelière, qui, dans le contexte actuel, en a aussi besoin.
Aux esprits quelque peu chagrin qui estiment dans cet hémicycle que la voix de la France à l’étranger n’est jamais assez forte, je veux dire que l’organisation d’une conférence de ce type dans notre pays pourra peut-être permettre de rappeler à certains, qui l’auraient oublié, l’effort constant de la France en matière de développement et d’écologie. Ce sera l’occasion pour notre pays de porter un message spécifique sur ces sujets, ce qui mérite aussi d’être pris en considération.