Je veux défendre l’engagement de la France, à la fois pour lutter contre le changement climatique et en faveur de l’organisation de cette conférence internationale, dont on connaît aujourd’hui l’importance, puisque l’on est au lendemain de la publication du dernier rapport du GIEC. La France, je le répète, a eu raison d’accueillir cette conférence. Au mois de décembre se tiendra dans ma circonscription, à Lima, la conférence intermédiaire, qui nous permettra, je l’espère, de nous acheminer vers un accord contraignant à Paris en 2015 : ce serait la preuve que l’Europe et la France sont en pointe sur la question du changement climatique.
Je m’étonne de la rigueur que manifestent parfois nos collègues de l’opposition dans le traitement des questions budgétaires, dès qu’il s’agit de l’organisation de ce type de conférences, relatives à l’écologie, qui ne les mobilisent pas toujours. Vous évoquez les conséquences de la venue de milliers de délégations étrangères à Paris mais nous n’avons pas connu la même rigueur lors de l’organisation du sommet de la Méditerranée : Sarkozy avait dépensé 16 millions !