Je souhaite revenir sur la présentation qui a été faite de cet amendement et battre en brèche l’idée selon laquelle nous ne souhaiterions plus renforcer les crédits en matière de défense et de sécurité. Je rappelle qu’en 2014, ces crédits ont augmenté de 28 % et qu’ils augmentent encore de 2,2 % cette année. Nous avons maintenu, dans ces deux budgets successifs, un niveau d’engagement particulièrement significatif, à hauteur de 42,7 millions d’euros. Il n’existe pas de déficit, que cet amendement viendrait compenser ; au contraire, les dépenses de sécurité sont en progression, une progression malheureusement justifiée par l’actualité. Chère collègue, l’effort est patent !