…et de la complexité des dispositifs, surtout pour les plus petites d’entre elles. Il faut absolument se doter d’outils d’accompagnement et de simplification pour les inciter à y recourir.
De l’orientation à l’insertion professionnelle, le parcours des apprentis doit être sécurisé. Pour lutter contre les ruptures prématurées et garantir un apprentissage réussi, cette voie doit faire preuve de souplesse, tant dans l’orientation que dans le cursus de formation. Des passerelles doivent être envisagées entre les différentes voies proposées ; il faut éviter que le jeune ne reste sur un échec.
Quels que soient les blocages liés à l’illettrisme, à l’âge, à l’origine, au sexe ou au handicap, les discriminations du monde du travail n’épargnent pas l’apprentissage. Trouver un employeur pour une formation relève parfois du parcours du combattant. Monsieur le ministre, développer l’apprentissage, c’est aussi lutter contre ces discriminations persistantes, qui excluent nombre de nos jeunes à raison de leur nom, de leur adresse, de leur origine ou de leur handicap.
Développer l’apprentissage, c’est aussi favoriser une plus grande représentation des jeunes filles dans certains secteurs ou métiers dits masculins. L’apprentissage, voie d’excellence, doit être un outil de citoyenneté, de mixité, d’intégration et de promotion sociale. Il est de notre devoir de redonner confiance à tous nos jeunes.
Alors, monsieur le ministre, au-delà de la levée annoncée de tous les freins au développement de l’apprentissage, pouvez-vous nous dire comment vous entendez mobiliser l’ensemble des acteurs en faveur de l’élaboration d’une charte ou d’un label pour le respect de la mixité et de la diversité dans le recrutement dans les centres de formation et les entreprises ?